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Lancement sous tension d’un vaste projet immobilier à Vallauris malgré l’opposition du maire

Un Projet Immobilier qui Fait Débat à Vallauris

Depuis décembre dernier, le paysage du quartier du Plan, dominant le centre-ville de Vallauris, est marqué par l’activité intense des machines de chantier. Ce terrain en friche est destiné à accueillir 259 logements, dont une proportion significative de 40% de logements sociaux, ainsi que 430 places de parking en sous-sol. Une crèche municipale de 650 m² est également prévue dans ce vaste projet.

Controverse et Mécontentement autour du Projet « Nature en Ville »

Ce projet immobilier, initialement nommé « Rayon de soleil » puis « Nature en ville », a été lancé sous le mandat d’Alain Gumiel et s’inscrit dans le cadre de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain). Cette législation impose aux communes de plus de 3.500 habitants de disposer de 25% de logements sociaux, sous peine de sanctions financières. Vallauris, n’ayant pas respecté cette obligation, a accumulé des amendes totalisant 5,7 millions d’euros depuis 2020.

En 2020, Kevin Luciano, l’actuel maire, s’était opposé à la vente du terrain destiné à ce projet. Ce refus a mené à une bataille judiciaire avec la société SCCV du Soleil et les promoteurs Icade et Vinci Immobilier, résultant en une condamnation de la commune à verser 220.000 euros en 2022. Malgré les recours, la décision est restée inchangée.

Le 10 décembre, Kevin Luciano a exprimé son mécontentement sur Facebook, dénonçant ce qu’il considère comme un « massacre à la pelleteuse ». Il critique vivement la précédente municipalité, notamment Michelle Salucki, pour leur rôle dans le lancement de ce projet qu’il juge démesuré et inappropriément nommé « Nature en Ville ».

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Le Défi de la Mixité Sociale

Michelle Salucki, mise en cause, se défend en expliquant qu’elle n’avait que peu de marge de manœuvre face à un projet déjà engagé lors de son élection. Elle affirme avoir modifié le plan initial pour promouvoir la mixité sociale et éviter un « effet ghetto ». L’Établissement public foncier (EPF) avait été chargé de l’opération, et selon elle, le dossier avait été préparé minutieusement pour être irréprochable.

Malgré les tensions et les critiques, le projet continue d’avancer, illustrant les défis complexes et les enjeux liés au développement urbain dans une commune soumise à des obligations légales strictes.

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